vendredi 6 mars 2015

La vie est ailleurs… vraiment ?


Au premier semestre 2015, Dia-Mart Consulting réalisera 25% de son CA en France, le reste se partageant entre missions "multi-pays" (stratégie d'internationalisation, modèle retail worldwide…) et missions de développement dans les marchés émergents.

Évidemment, nous en sommes plutôt fiers : pour un petit cabinet français qui vient tout juste d'ouvrir son premier bureau à l'étranger (en Pologne), c'est flatteur. Mais au-delà de l'auto-satisfaction, il y a des enseignements à en tirer, puisque le type de missions que les retailers nous achètent reflète leurs préoccupations du moment :


  1. On appelle un consultant soit pour régler un problème, soit pour exploiter une opportunité. Nos missions dans les marchés émergents relèvent de cette seconde catégorie : c'est là qu'est la croissance. Plus largement, c'est là qu'est l'espoir. Là-bas, les retailers pensent qu'investir et innover en "vaut la peine". Malgré la désillusion russe, malgré la crise de doute brésilienne, malgré les soubresauts africains. La Chine ralentit, avec une croissance du PIB de seulement 7% en 2015 ? Dans un pays de 1,2 Mrds d'habitants, c'est comme si on créait 84 millions de clients nouveaux l'an prochain… kinenveu ?
  2. Nos missions "multi-pays", en revanche, sont plutôt du genre "sauver le soldat Ryan" - ou du moins mettre de l'ordre dans des activités internationales en souffrance, oscillant entre excès de standardisation (éternelle tentation souvent inconsciente du "copier-coller") et déficit de pilotage. On ne le répètera jamais assez : aller à l'international est une évidence… mais c'est aussi une boîte de Pandore. S'y aventurer libère tous les maux du retail, à part la désespérance puisqu'il faut bien continuer d'essayer !
  3. En France, nous avons quelques stimulantes missions de retailers déterminés à réussir la réinvention des vieux modèles, enfin reconnue comme nécessaire. Quelques autres, moins joyeuses, accompagnent la restructuration de ceux qui ont pris trop de retard. Mais 25% seulement de notre activité en France, cela traduit une inquiétante léthargie du retail français.

Alors quel message ? Au risque de me répéter : mes amis et clients retailers français, il faut avancer plus vite ! Être plus radicaux, plus audacieux. Oui c'est difficile dans un contexte économique débilitant ; mais c'est vital. Un marché en croissance rend les choses plus faciles – mais la morosité de nos vieux pays ne décourage pas Primark, Costco ou Amazon. La croissance, ça se fabrique en prenant des parts de marché aux concurrents, grâce à une proposition de valeur plus attractive. Ceux qui disent que "c'est à cause de la crise" sont juste des gens qui ne sont plus au niveau de l'exigence des marchés de demain. Voire d'aujourd'hui…

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